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Les leaders de la lutte contre la traite des êtres humains se félicitent de la déclaration commune trilatérale recommandant aux États-Unis, au Japon et à l’UE d’éradiquer toutes les formes de travail forcé

En début de semaine, l’Organisation internationale du travail, l’Organisation internationale pour les migrations et l’organisation non gouvernementale Walk Free ont publié le très attendu
Rapport sur les estimations mondiales de l’esclavage moderne
La Commission européenne a publié une étude sur le travail forcé, qui révèle que 28 millions de personnes sont piégées dans des conditions de travail forcé dans le monde, dont 3,3 millions d’enfants. Ces chiffres représentent une augmentation significative du travail forcé depuis le dernier rapport, il y a six ans, et soulignent le besoin urgent d’une série d’activités coordonnées par un groupe diversifié de parties prenantes pour s’attaquer aux causes profondes du travail forcé.

Nous saluons les efforts importants récemment annoncés par nos partenaires nationaux et multinationaux pour lutter contre cette violation fondamentale des droits de l’homme. De manière significative, nous attirons l’attention sur la récente déclaration des États-Unis, du Japon et de l’Union européenne qui s’engagent à  » éradiquer toutes les formes de travail forcé, y compris le travail forcé parrainé par l’État, de notre système commercial multilatéral fondé sur des règles, et à résoudre le problème du travail forcé « .[ing] de renforcer les efforts nationaux et internationaux pour respecter cet engagement ». Cette déclaration trilatérale historique fait suite à d’autres annonces importantes faites cette semaine, notamment la proposition de l’Union européenne d’interdire l’entrée sur son marché unique de tous les produits entachés de travail forcé et l’annonce du Japon de rendre obligatoire la diligence raisonnable en matière de droits de l’homme dans les chaînes d’approvisionnement des entreprises japonaises, ce qui en fait le premier pays d’Asie à adopter une telle législation. Nous saluons également le leadership inébranlable des États-Unis dans les domaines suivants application de la loi Section 307 du Tariff Act, la signature de la loi sur la prévention du travail forcé chez les Ouïghours au début de l’année et la poursuite de la promotion de nouveaux efforts pour lutter contre le travail forcé par le biais d’une série de mécanismes commerciaux et autres.

Nous nous réjouissons de travailler avec toutes les parties engagées et appelons les gouvernements nationaux et les organisations multilatérales à impliquer les partenaires de la société civile et, surtout, les survivants et les personnes ayant une expérience vécue, afin d’accélérer les progrès vers l’éradication du travail forcé et du travail des enfants. Nous réitérons notre appel au G7 pour qu’il s’emploie à (1) harmoniser les normes juridiques et réglementaires minimales, (2) créer et renforcer les mécanismes de partage d’informations et de données solides, (3) identifier de nouvelles ressources financières pour lutter contre la traite des êtres humains, le travail forcé et le travail des enfants, et (4) rédiger un texte spécifique à inclure dans tous les futurs accords commerciaux auxquels un membre du G7 est partie, interdisant le recours au travail forcé et au travail des enfants et exigeant des normes minimales de diligence raisonnable et de conformité.

Kristen Abrams
Directeur principal, Lutte contre la traite des êtres humains, Institut McCain de l’Université d’État de l’Arizona

Nick Grono
Directeur général, Freedom Fund

Christian Guy
Directeur général, Justice and Care

Sophie Otiende
Directrice générale, Fonds mondial pour mettre fin à l’esclavage moderne

Philippe Sion
Directeur général, Travail forcé et traite des êtres humains, Humanity United Action

Date de publication
septembre 16, 2022
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